Stefania Sandrelli

Actrice
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©GianniFiorito
Stefania Sandrelli est née en 1946 à Viareggio. En 1960 elle est élue Miss cinema Viareggio et débute sa carrière de comédienne l’année suivante dans un film de Mario Sequi. C’est Pietro Germi qui met en valeur sa beauté malicieuse et en fait un symbole de la jeunesse des années 60 dans Divorce à l’italienne (1961). Trois ans plus tard, Germi lui offre le rôle d’une jeune fille qui essaye de s’affranchir des contraintes sociales et familiales dans Séduite et abandonnée. Antonio Pietrangeli lui propose alors le rôle d’une femme aliénée par la société de consommation dans Je la connaissais bien (1965). Dès lors sa carrière est lancée et elle va tourner avec les plus grands : Bertolucci (Le Conformiste 1971), Monicelli, Comencini, Ettore Scola (Nous nous sommes tant aimés). En France elle tourne avec Jean Becker (Tendre voyou en 1966). Puis c’est l’allemande Margareth von Trotta qui lui propose un rôle dans L’Africaine. Plus récemment, elle a travaillé avec Francesca Archibugi et Paolo Virzi.

Exposition Photo

Stefania Sandrelli : icône du cinéma italien

©DivoCaicchioli
Stefania Sandrelli n’a que 15 ans lorsque Pietro Germi lui offre son premier grand rôle dans Divorce à l’italienne, prélude d’une longue carrière qui compte pas moins de cent films. En 2009, elle passe de l’autre côté de la caméra et Christine, Cristina.
Stefania Sandrelli a tourné avec les plus grands et parmi eux Ettore Scola Nous nous sommes tant aimés, La Famille), Bernardo Bertolucci (1900, Le conformiste), Luigi Comencini Le Grand embouteillage), Antonio Pietrangeli (Je la connaissais bien), mais aussi Mario Monicelli, Giuliano Montaldo, Francesca Archibugi pour ne citer que des réalisateurs italiens.

Réalisée en partenariat avec le Centro Cinema Città di Cesena et son directeur Antonio Maraldi, scénographiée par le plasticien Jean-Yves Moirin, cette exposition présente des oeuvres de grands directeurs de la photographie, dont certaines sont des documents d’une grande rareté.

L’Exposition a lieu à l’Hôtel Goüin 25 rue du Commerce, Tours
Du 14 au 18 mars de 14 à 18 heures
Entrée libre

PROJECTIONS

Je la connaissais bien

1965 • 97min
Io la conoscevo bene

Un film de Antonio Pietrangeli (1965, 97min, Italie / France). Scénario de Antonio Pietrangeli, Ettore Scola et Ruggero Maccari. Avec Stefania Sandrelli, Jean-Claude Brialy, Nino Manfredi, Ugo Tognazzi.

Adriana est une jolie provinciale qui rêve de devenir actrice. Elle quitte son village natal pour faire carrière à Rome. Légère et candide, la jeune fille multiplie les aventures et les emplois en quête d’un rôle. Mais elle est désarmée face aux humiliations et aux manipulations. Portrait sincère et attachant d’une jeune femme en quête d’identité et d’affranchissement.

Adriana, una bella ragazza di campagna, si trasferisce a Roma in cerca di fortuna. Credulona, ingenua, ignorante, attratta soltanto dai dischi e dal ballo, subisce con indifferenza e con amoralità ogni compagnia maschile che le si presenta. Ma il suo non è calcolo, bensì fragilità, incoscienza e bisogno d’affetto. Di lei tutti approfittano, ma Adriana non se ne accorge
Un giorno, quando le disillusioni si accumuleranno facendole finalmente capire il vuoto che la circonda, Adriana porrà fine alla sua triste esistenza gettandosi dal balcone.

SALLE THÉLÈME SAMEDI 17 MARS 2018 À 20H00

Le conformiste

1970 • 118 min
(Il conformista)

Un film de Bernardo Bertolucci (1970, 118 min, Italie / France). Scénario de Bernardo Bertolucci. Avec Jean-Louis Trintignant, Stefania Sandrelli, Dominique Sanda.
Depuis son enfance, Marcello est obsédé par un crime qu’il croit avoir commis et s’efforce de rentrer dans le rang. Il épouse Giulia et devient fasciste par conformisme. Cette adhésion au parti de Mussolini le conduit à accepter une mission : espionner et supprimer un antifasciste notoire réfugié à Paris. Adapté du roman de Moravia, Le Conformiste décortique les enjeux psychologiques qui peuvent mener un homme à devenir le fidèle serviteur d’un régime fasciste.

Nel 1937 il professore Marcello Clerici, diventato spia della polizia politica fascista ,sposa Giulia e si reca a Parigi in viaggio di nozze. La luna di miele è una copertura: all’insaputa della moglie Giulia, Marcello deve eliminare il suo ex professore ora dissidente politico antifascista.
In un turbinio d’intreccio erotico e politico, il protagonista sente vacillare la sua fede nel regime e s’innamora della moglie del professore. La missione sarà portata a termine ma, pavidamente, non per sua mano.
Il conformista – tratto dall’omonimo romanzo di Alberto Moravia – racchiude già tutte le peculiarità dei film che da lì a poco renderanno l’autore noto a livello mondiale.

CINÉMAS STUDIO LUNDI 19 MARS 2018 À 19H30