-
10ᵉ édition
La 10e édition de Viva il cinema ! a eu lieu sous forme d’une soirée en hommage au cinéma italien contemporain
En savoir + -
9ᵉ édition
La 9e édition de Viva il cinema ! est synonyme de retour à la normale : cinq soirées et quatre journées pour vivre à l’heure italienne.
En savoir + -
8ᵉ édition
La 8ème édition de Viva il cinema ! aura bien lieu mais sous une forme différente.
Nous vous proposons pour le mois de mars la projection en accès gratuit de trois films de notre programmation sur une plateforme que nous allons partager en partenariat avec l’Institut culturel italien de Paris.
En savoir + -
7ème édition
Pour la septième année consécutive, Tours vivra à l’heure italienne pendant cinq soirées et quatre journées. Poursuivant avec joie et émotion son exploration…
En savoir + -
6ème édition
Au moment où la Région Centre-Val-de-Loire célèbre le cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci, Viva il cinema! s’inscrit dans cet esprit…
En savoir + -
5ème édition
Depuis sa création en 2014, Viva il cinema veut faire connaître les nouveaux talents qui feront le cinéma italien de demain. Cette année cinq réalisateurs…
En savoir + -
4ème édition
La prochaine édition de Viva il cinema, Journées du Film italien de Tours s’annonce plus riche encore que les précédentes : plus de films, plus d’invités…
En savoir + -
3ème Édition
L’aventure continue avec d’autres films, d’autres invités. Le cinéma italien est à nouveau en haut de l’affiche. Les Journées du Film italien ont l’ambition de contribuer…
En savoir + -
2eme edition
Le meilleur du cinéma italien actuel s’invite à Tours
Claudia Cardinale sera parmi nous ! Que d’émotions et d’admiration éprouvées à travers tous ses films réalisés par les plus grands metteurs en scène! Nous voulons lui rendre hommage et sa présence nous honore. Nous la remercions du soutien qu’elle apporte à cette deuxième édition des Journées du Film italien de Tours. Vous avez été si nombreux pour la première édition que nous avons senti de votre part un encouragement à poursuivre cette aventure. Alors que certains ont voulu faire croire à sa mort, le cinéma italien est vivant et vous l’avez prouvé par votre présence.
Toute une nouvelle génération de cinéastes de talent prend la relève des anciens qui ont enchanté nos écrans. Ils accumulent les récompenses dans les différents festivals où leurs films sont présentés. Pour n’en citer que quelques-uns, rappelons qu’Alice Rohrwacher a reçu le Grand Prix du Festival de Cannes pour Les Merveilles (Le meraviglie). Vous pourrez également voir ou revoir La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino, récompensé en 2014 par l’Oscar du meilleur film étranger à Hollywood. Parmi tous ces jeunes réalisateurs, certains, comme Fabio Mollo (Il sud è niente) et Antonio Morabito (Il venditore di medicine) viendront présenter leurs films et vous rencontrer.
Nous allons vous proposer le meilleur du cinéma italien actuel avec de nombreux films qui ne sont pas, pour le moment, distribués en France. Toute cette nouvelle génération reste fidèle à ce qui fait l’essence même du cinéma italien, sa capacité à rendre compte de la réalité d’un pays confronté aux problèmes les plus difficiles. Il le fait avec gravité mais aussi toujours avec cette ironie, ce sens de l’humour qui le caractérisent et que nous aimons tant. De tous les différents aspects de l’actualité italienne qui sont évoqués, la crise de la famille est le thème qui relie ces films et qui nous permet de mesurer l’ampleur des difficultés d’une société en perte de repères. Vous allez découvrir d’admirables portraits de femmes. Loin des bimbos berlusconiennes, elles affrontent souvent seules une réalité marquée par l’échec et l’absence des hommes comme dans le très beau film d’Edoardo Winspeare, À la Grâce de Dieu, qui ouvrira ces Journées du Film italien de Tours.
On ne saurait présenter ce programme sans souligner l’extraordinaire interprétation d’Elio Germano dans le Leopardi de Mario Martone qui viendra conclure cette deuxième édition, une façon de montrer que c’est par la culture et donc par son cinéma que ce pays a toujours surmonté les épreuves du présent.
Le Comité d’organisation
-
1ère Édition
Un rendez-vous avec le cinéma italien
Fellini, visconti, De Sica, antonioni, monicelli, Risi, Germi, la liste est longue des réalisateurs italiens qui ont enchanté les écrans de cinéma du monde entier ! Jamais comme dans cette période comprise entre la fin des années 1950 et 1980, le cinéma italien n’avait connu un tel âge d’or. Amarcord, Le Guépard, La Ciociara, l’Adventura, Le Pigeon, Le Fanfaron, Divorce à l’italienne, pour ne citer que quelques films, nous ont émus et continuent à nourrir notre imaginaire. la preuve, la foule des spectateurs qui se pressent aux séances de la cinémathèque de Tours chaque fois qu’un film italien de cette période est programmé !
Dans cet engouement pointe un peu de nostalgie, celle d’un passé révolu, pas seule- ment pour chacun de nous mais aussi pour ce cinéma italien que nous avons tant aimé et qui a sombré dans une crise qui aurait pu lui être fatale.
les télévisions berlusconiennes, par la course à l’audience qu’elles suscitent, vont ruiner la production et provoquer la fermeture de nombreuses salles de cinéma. les réalisateurs vieillissent dans une inactivité forcée et ne sont pas remplacés par une nouvelle géné- ration de cinéastes. le cinéma italien privé de son public, s’étiole tandis que le pays, confronté aux années de plomb et aux difficultés économiques plonge dans l’incertitude et ne parvient pas à trouver des réponses aux multiples interrogations qu’il se pose sur son avenir. il devient alors difficile de voir sur les écrans français un film italien. il arrive même que le festival de cannes qui l’a très souvent célébré n’en sélectionne aucun ! Pendant une vingtaine d’années le cinéma italien se cherche de nouvelles personnalités capables de lui redonner sa vitalité. il est toujours difficile de succéder à des pères prestigieux. La Chambre du fils de nanni moretti qui obtient la Palme d’or à cannes en 2001 est enfin le signal d’un renouveau qui s’annonce.
La situation économique du pays s’améliore. la production cinématographique semble redémarrer. De nouveaux talents émergent. matteo Garrone, marco Tullio Giordana, Paolo Sorrentino, Marco Risi signent des œuvres qui retrouvent le chemin de la notoriété et de la reconnaissance internationale. en 2008, Il Divo de Paolo Sorrentino et Gomorra de matteo Garrone se partagent le prix du jury à cannes. le cinéma italien retrouve enfin sa capacité à rendre compte de la réalité ce qui a toujours fait sa force. il est vrai que l’italie confrontée à des difficultés de tout ordre a toujours été un terrain d’observation excep- tionnel que ces nouveaux cinéastes abordent avec gravité, humour, dérision, avec un sens aigu d’un art cinématographique qui s’affirme à nouveau sur nos écrans.
C’est de ce renouveau que les Journées du Film italien veulent témoigner à travers la programmation de films que nous voulons vous faire découvrir.